Elle ferme les yeux, prétextant méditer.
Ils ne pressentent pas ce qui les attend. Une fausse impression
d’immersion, elle est adepte du voilage par son impertinence. Les molécules
odorantes, lointainement éloignées d'une quelconque fragrance, pénètrent ses fosses
nasales. Elle sait ce qui risque d'articuler l'instant suivant. Elle le sait et
profite un dernier instant du calme environnant avant de balancer le plus gros des tralala.
Elle ouvre les yeux, le silence s'abat.
Mon thé à la main je découvre l'odeur qui t'entoure et n'en saisis pas la provenance.
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