Pendant qu’il s’amuse de se délester de
son écume salivaire pour la confondre à celle de la mer, elle, observe les
mouettes.
« J’ai toujours su qu’elles sont des aigles déguisées »
Il se stop net, tourne son regard vers elle, ne sachant pas
de quoi elle parle, peut-être même en ayant mal entendu (elle parlait si bas).
Il lui fait une grimace, s’est sa manière à lui de répondre quand elle dit des
absurdités. Cela lui arrive, parfois elle est étrange, comme si le cerveau se
mettait en « stand by », et qu’elle ne crachait, par des mots, que du
sentiment, des ressentis purs.
Ils restèrent là durant encore quelques passages de badauds,
chacun avec l’esprit planté dans la démesure environnante de la nature.